Recherche par auteur : Leduc, Violette
3 résultats.
Lu par : Monica Torrigiani
Durée : 6h. 5min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 31902
Résumé:L'Affamée est la description de l'Amour. Le livre de Violette Leduc nous introduit au sein d'une connaissance : phrase après phrase, pas après pas, comme on marche dans le sable, il avance. Il ne s'arrêtera qu'au coeur de ce monde où le rêve jaillit du vrai, s'y unit, le complète, où tout est vrai. Les transpositions que fait Violette Leduc - ces brusques incursions, dans un domaine qu'il faut appeler mystique - sont frappantes. Ainsi se crée lentement, avec efficacité, un monde qui prend ses racines dans le réel le plus quotidien et s'épanouit en un arbre aux mille ramures. Il y a bien de la cruauté dans ce livre, et la seule cruauté qui puisse mériter le nom de vertu : celle qui retourne une âme contre elle-même et la force à se déchirer. Le style est jeu de hasard. Celui de Violette Leduc, dans ce qu'il a de pressé, de haletant, de pénétrant, est l'habitude naturelle à une âme riche, que ses richesses encombrent, et qui meurt d'une double soif : celle de la nudité et celle de la communion
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 4h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16228
Résumé:L'asphyxie, c'est l'atmosphère dans laquelle grandit la Bâtarde. Sa mère ne lui donne jamais la main. Bien au contraire. Elle lui fait porter le poids d'une faute qu'elle n'a pu accepter. Quant à son regard sur sa fille, c'est à peine un regard : c'est dur et bleu. Mais il y avait la grand-mère, simple et légère. Quand elle entrait par une porte, le mal sortait par l'autre. Un rien cocasse, toujours aimante, c'est elle qui apportait le rire, la tendresse et l'air pur dans la vie de l'enfant. Après sa mort, ce sont les souvenirs d'elle qui opèrent le même miracle, permettant la survie, ménageant même quelques plages de bonheur.
Lu par : Claire Philippe
Durée : 2h. 6min.
Genre littéraire : Littérature érotique
Numéro du livre : 13209
Résumé:C'est un récit inspiré, poétique, dont la chute abrupte clôt un tout cohérent. Une interne d'un collège éprouve une passion pour une de ses condisciples. Elles sont très jeunes, mais on ne sait pas leur âge, l'auteur ne s'appesantit jamais sur les circonstances sociales. Désir, nuits d'amour dans l'immédiate proximité de surveillantes et de collégiennes endormies et qui pourraient quelquefois se montrer trop curieuses, silence forcé, hantise du lit qui "gémit", peur de rire, de crier ou simplement de s'oublier et de parler un peu fort. Beau récit de la présence de l'une dans l'esprit de l'autre : c'est le corps à corps chaque nuit interrompu avec peine, attendu avec impatience toute la journée suivante, repris dès que possible jusqu'à l'épuisement. C'est l'emprise du plaisir; après sa surprise, c'est son attente. C'est plus précisément la recherche de la perle, la douceur qu'elle demande, la crainte de la brutaliser ou de la perdre, de ne pas la retrouver assez vite. Ces choses importantes n'avaient jamais été aussi bien dites. Le texte ne se veut pas érotique mais précis et vrai. Il est poétique, sans la moindre mièvrerie. Cette quête est aussi une fuite. La narratrice fuit sa famille. Elle a été placée là parce que sa mère s'est remariée et que pour Thérèse, son beau-père, ce sera toujours "monsieur".